"Rédacteur web... Mais... Tu fais quoi exactement ?"

Cette question m'amuse toujours beaucoup. Du contenu web on en lit tous quotidiennement et pourtant personne ne sait exactement ni le comment, y a-t-il vraiment quelqu'un derrière, ni le pourquoi. Je vais donc casser le mythe : non, ce n'est ni de la magie ni une série de mots-clés stupides à aligner dans le vide !

Si Google fut friand de ce genre de mots balancés à la pelle dans un français plus qu'approximatif, désormais il les boude, pire les renie ! Pourtant certains irréductibles s'acharnent encore à les écrire encore ces fameuses psalmodies informatisées, posées là, seules, au milieu d'un texte qui ne veut rien dire sauf peut-être que son concepteur a raté quelque chose !

Aujourd'hui Google, l'ami de toute personne possédant un site Internet, veut du français, du bon, du beau français ! De jolis textes suffisamment bien écrits pour qu'il puisse poser ses petits yeux indexeurs pour venir y piocher des idées, suffisamment surtout pour qu'ils puissent tout simplement...être lus ! Quelle drôle d'idée.

Car si gagner des places dans le classement final de pages de notre "ami" semble important, la raison est encore plus simple : un site Internet a besoin de faire parler de lui. Et comme les ordinateurs ne parlent pas encore, et bien nous autres, les petits rédacteurs, nous leur écrivons des mots doux !

Alors nous voyageons d'un sujet à l'autre, d'une ville à l'autre, d'une juste cause à une maladie grave, d'un sport collectif à des métiers méconnus. Et nous écrivons sans cesse, en furetant ça et là, tel un Sherlock Holmes gougueulisé à l'affut de la moindre petite parcelle d'info qui pourrait nous manquer.

Une passion dévorante de la quête du "toujours plus", une soif intarissable de savoirs multiples qui ne s'étanche jamais. Certains diront que cela s'apparente à du journalisme, d'autres s'écrieront au scandale et "qu'on ne mélange pas les torchons et les serviettes" ! Peu importe. Si quelques fois nous aimerions signer des articles de notre nom, la reconnaissance est ailleurs. Elle est virtuelle certes, mais elle existe et c'est déjà cela.

Alors oui, je suis une toute jeune rédactrice web et j'aime déjà profondément ce métier. Parce que chaque jour est une nouvelle surprise et que chaque soir je peux dire que je me suis bien amusée, que j'ai bien travaillé et surtout que j'ai beaucoup appris...